Monday, December 14, 2009
cantique des verres
"sur nous tombe et s'endort un Dieu couleur de miel..."
it is almost that time again...of winter lightness, solstitial solace, celebratory clinks...
sometimes we come upon each other in the most unexpected ways, sometimes we part in silent revelry, sometimes we sing to ourselves in off-key delirium, and sometimes we revolve towards each other once more...
"Chacun immole son silence à l'unisson.
- Que portez-vous si haut, égales radieuses?
- Au désir sans défaut nos grâces studieuses!
Nous chantons à la fois que nous portons les cieux!
O seule et sage voix qui chantes pour les yeux!
Vois quels hymnes candides!
Quelle sonorité nos éléments limpides tirent de la clarté!
Si froides et dorées nous fûmes de nos lits
par le ciseau tirées, pour devenir ces lys!
De nos lits de cristal nous fûmes éveillées,
des griffes de métal nous ont appareillées.
Pour affronter la lune, la lune et le soleil,
on nous polit chacune comme l'ongle de l'orteil!
Il dort content, le Jour, que chaque jour offrons
sur la table d'amour étale sur nos fronts."
[lines excerpted from "Cantique des Colonnes" by Paul VALERY, 1871-1945]
it is almost that time again...of winter lightness, solstitial solace, celebratory clinks...
sometimes we come upon each other in the most unexpected ways, sometimes we part in silent revelry, sometimes we sing to ourselves in off-key delirium, and sometimes we revolve towards each other once more...
"Chacun immole son silence à l'unisson.
- Que portez-vous si haut, égales radieuses?
- Au désir sans défaut nos grâces studieuses!
Nous chantons à la fois que nous portons les cieux!
O seule et sage voix qui chantes pour les yeux!
Vois quels hymnes candides!
Quelle sonorité nos éléments limpides tirent de la clarté!
Si froides et dorées nous fûmes de nos lits
par le ciseau tirées, pour devenir ces lys!
De nos lits de cristal nous fûmes éveillées,
des griffes de métal nous ont appareillées.
Pour affronter la lune, la lune et le soleil,
on nous polit chacune comme l'ongle de l'orteil!
Il dort content, le Jour, que chaque jour offrons
sur la table d'amour étale sur nos fronts."
[lines excerpted from "Cantique des Colonnes" by Paul VALERY, 1871-1945]
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